Du réseau solaire (sacré) au site mégalithique
Du réseau solaire (sacré) au site mégalithique
Dans mes livres : De dolmens en menhirs et le Beaujolais symbolique et énergétique, je mets en évidence des pierres cultuelles ou pas, que j'ai trouvé grâce à une méthode de travail qui m'est propre.
Des pierres me direz-vous, il y en a partout. On les dit lieux de cultes, mais le sont-elles vraiment? Comment les trouver? Par quelle méthode peut-on confirmer que nous avons à faire à un lieu sacré ou pas? C'est ce que je vais vous expliquer.
Mon amour de l'histoire, ou plus exactement de l'histoire de l'histoire, appliqué conjointement à la radiesthésie et à la géobiologie, me permettent de vivre pleinement mes passions. Chaque recherche que je fais concernant l'histoire repose d'abord, avant tout, pour les lieux sur la topologie. Le dico nous explique: "Branche des mathématiques, qui étudie les propriétés de l'espace et des ensembles de fonctions au seul point de vue qualificatif, en utilisant notammant, la notion de déformation et de continuité."
Ensuite sur la topographie. Le dico nous dit: "Description détaillée d'un lieu. Représentation graphique d'un lieu avec indication de son relief." Cette technique est particulièrement intéressante. Etudier un site en se rapportant également aux moeurs et coutumes de l'époque concernée, vous donne des résultats particulièrement surprenants.
Surtout ne pas oublier la toponymie. Le dico nous dit: " Science qui étudie le nom des lieux." Attention ! Cette science (si, si, si c'en est une!), il faut la manipuler avec prudence ! "La toponymie n'apporte donc souvent qu'une probabilité, voire même une possibilité, il ne faut pas alors, lui demander une certitude." D'Emile Thevenot
Il est dit et répété par bon nombre de géobiologues, que le réseau solaire (sacré) relie les lieux de cultes antiques entre eux. Par le passé, j'ai participé à pas mal de stages, il m'a toujours été affirmé que tel était le cas. Aucuns ne l'avaient vérifié de façon sérieuse sur le terrain. Tous se reportaient à ce qui leur avaient été enseigné ou à ce qu'ils avaient lu. Il est bien évident que je me suis empressé d'aller vérifier, baguettes en main sur le terrain.
Ce que je vous livre, repose sur deux décennies de travail. Le résultat, c'est ce que j'ai découvert en Beaujolais. Le terme exact étant "l'inventeur". Il a été écrit depuis 1898 (Claudius Savoye) qu'en Beaujolais il n'existait aucun dolmen ou menhir. Je prouve le contraire photos à l'appui, dans mes livres. Comment j'ai pratiqué ? Je m'en explique.
Point de départ pour moi, l'église romane du 12ème siècle, d'un village en haut Beaujolais, dit Beaujolais vert, celle d'Avenas. Le choix n'est pas innocent. L'histoire du lieu, les légendes ne pouvaient que m'y amener. L'église fut un lieu de pèlerinage pendant des siècles, dédiée à la Vierge. Une source miraculeuse coule à proximité. Encore au début du 20ème siècle, on venait le 15 août (Fête de Marie) chercher une fiole de cette eau capable de guérir les fièvres (voir le Beaujolais symbolique).
Une légende nous parle de fées, un arbre d'aubépine, au pied duquel coule une source sacrée. Tous les symboles sont réunis pour un site miraculeux. L'historique de l'église, par qui elle fut construite. Les Seigneurs de Beaujeu, grands collectionneurs de reliques, une église de pierre bien plus grande que nécessaire en rapport à la population de l'époque. Les archives consultées aux fonds anciens de Lyon me l'ont confirmé. Il me restait à définir par la méthode, que vous trouverez au chapitre : convention mentale. Sur ce lieu se trouvait à l'origine une pierre particulière, une source guérisseuse, un lieu de pèlerinage. La Vierge = Dolmen
Tout comme au Puy en Velay, lieu de culte mariale où à l'origine du lieu, Saint Catholique, départ du pèlerinage de Compostelle, se trouvait un dolmen, Avenas avait le sien (voir plan). Le dolmen étant féminin, associé bien souvent à des lieux de guérisons. L'église d'Avenas est particulière, elle porte en elle un pouvoir de guérison. Il n'existait aucun plan de ce bâtiment, alors mètre en main, j'en ai fait le tour, pour tracer un plan de ce lieu, dans lequel j'ai passé des heures et amené bon nombre de gens.
Pas moins de quatre réseaux Solaire passent par notre église. Je les ai tous suivi, ils m'ont tous mené sur les lieux où les anciens avaient laissé leurs traces.
- Mais, suivez-moi, partant de l'église, prenez la direction de l'Est, au Col du Fût d'Avenas. Là se trouvait une auberge, fermée aujourd'hui. J'y ai fait un rééquilibrage, le propriétaire l'appelait "La maison qui rend fou ". Elle fut construite sur l'emplacement présumé du Monastère du Pelage (voir de dolmen en menhir).
- Le réseau Solaire passe par l'auberge, puis prend la direction de l'Est. Il est bien évident que sur le terrain, le réseau n'est pas aussi rectiligne que sur le plan. Qu'elle ne fut pas ma surprise de découvrir au milieu des ronces et des fougères, une
magnifique pierre sculptée de trois visages, deux humain, un animal (éléphant). J'ai dégagé la pierre et entretenu le lieu, aujourd'hui, il est de nouveau à l'abandon. La pierre est à nouveau inaccessible et la nature a repris le dessus. Je n'étais pas au bout de mes surprises, ayant relevé d'autres réseaux.
- J'ai boussole en main, vérifié l'orientation de celui-ci, reporté le tout sur un plan, constaté l'existence d'un chemin de randonnée par où passait le réseau et ainsi j'ai
finit par arriver à mon élépha, pierre sculptée par l'homme, il y a plus de 12 000 ans.
- Mais je n'étais pas encore au bout de mes découvertes, de l'élépha ayant relevé les orientations de différents réseaux, reporté le tout sur le plan IGN, je suis retourné à l'église d'Avenas pour suivre le réseau qui finira par me conduire à la Fond aux Loups (Font ou fond, c'est toujours une source).
- J'ai reporté sur mon plan le réseau et constaté qu'il semblait croiser à Fonds Bateaux. Je m'y suis rendu et découvert ainsi le menhir qui se trouve en couverture de mon livre (de dolmen en menhir).
J'ai ainsi mis en évidence l'existence de menhirs en Beaujolais, de pierres sculptées par nos ancêtres, fait mentir les historiens qui prétendent le contraire. Cela m'a pris des mois pour dénicher mes pierres. Le plan que vous avez sous les yeux, sur lequel j'ai tracé les réseaux, prouve que les réseaux Solaires ou Sacrés couvrent la terre, telle une immense toile d'araignée.
CONCLUSION
Pour retrouver un site ancien à l'aide du réseau Solaire ou Sacré, il vous faut:
Une paire de baguettes ou rad-masters
- Une boussole
- Un crayon à papier
- Une règle
- Un plan IGN au 25000ème de la région étudiée.
- Définir un point de départ pour votre recherche. S'il s'agit d'une église ou chapelle, il la faut romane ou alors connaître les origines du lieu. Les points dits celtiques des églises sont à prendre avec prudence, les mégalithes n'ont rien à voir avec les Celtes ou les Gaulois.
- Trouver le ou les réseaux Solaires ou Sacrés, définir le sens du courant (Voir chapitre réseau Solaire ou Sacré).
- Relever à l'aide de la boussole la direction des réseaux, l'alignement. Les reporter sur le plan IGN, faire plusieurs relevés à distance espacée, les reporter sur le plan, à l'aide de la règle et du crayon, tracer une ligne. Le nom des lieux (toponymie) par où passe votre tracé, vous donnera une indication.
- Il ne vous restera plus qu'à parcourir le terrain, baguettes et boussole en mains, en sachant qu'un réseau Solaire ou Sacré relie toujours deux lieux entre eux, mais qu'il ne parcourt pas la terre de façon rectiligne. Qu'il tisse une toile d'araignée partant dans toutes les directions et que la théorie qui veut qu'un réseau Solaire ou Sacré est uniquement orienté Est -Ouest, Nord-Sud est fausse, c'est du moins le résultat de 25 années de recherches sur le terrain qui m'en a donné la réponse.
Voir le chapitre: Réseau Solaire ou Sacré
Comment reconnaître un site mégalithique.