La voie Royale de St Jean

St jeanLa cathédrale St Jean, sa Voie Royale et le pacemaker

 Je dis et j'écrits que rien n'est innocent en ce qu'il concerne les énergies, bien qu'invisibles, incolores (1). Il ne faut jamais prendre les énergies à la légère, que vous ressentiez ou pas, elles sont là et bien là, elles agissent au niveau sanguin, sur le rythme cardiaque ou le système digestif à votre corps défendant.

J'ai vécu il y a quelques années une expérience qui le prouve de façon incontestable, une preuve à la limite du scientifique. Cela se passait à la cathédrale Saint Jean, Lyon, 5 ème arrondissement. A l'époque j'organisais des visites commentées dont le thème était " Le Lyon secret ". Ce qui était traduit par les journalistes par " Le Lyon ésotérique de Serge Barnoud". J'ai toujours rejeté le mot ésotérisme en ce qui me concerne. Son sens premier signifie " Enseignement caché, dévoilé à des initiés ", ce qui n'est pas mon cas. De plus ce mot est mis à toutes les sauces, il ne veut plus rien dire ! 

Le matin départ du cimetière de Loyasse ( Fourvière ), puis descente en passant par différents points historiques sur le 5 èmè arrondissement, repas dans un restaurant typique Lyonnais, la journée se terminait à la cathédrale St Jean.

Il y a dans toutes les cathédrales, qu'elles soient gothiques ou romanes, un parcours, un chemin initiatique, il faut pour cela que le lieu soit constitué d'une nef et d'un déambulatoire, ce que ne possède pas certaines églises romanes, telles Thines ou Avenas par exemple, la démarche dans ce genre de construction est un peu différente, ce qui va suivre, se pratique donc dans une construction composée d'une nef et d'un déambulatoire, c'est le cas de la cathédrale St Jean. Dans ses ouvrages " les étoiles de Compostelle" et " le Pape des Escargots", Henry Vincenot, nous parle du parcours initiatique des églises et cathédrales qu'il nomme " La Voie Royale ". Je l'ai retrouvé en cette très belle église romane-gothique de Belleville-sur-Saône et en la cathédrale ST Jean de Lyon. Celle-ci voit sa construction s'étaler sur trois siècles de 1175 à 1480, l'édifice actuel est un projet porté par trois Bastaingarchevêques successifs au moment où l'architecture occidentale bascule du roman au gothique, à l'origine c'était bien d'une construction romane qu'il s'agissait telle que Guichard de Pontigny l'avait souhaité. Bien avant le début des travaux, existait déjà une église de moindre importance que celle du XIIIè siècle ( partie jaune sur le plan ) d'après certains documents, elle serait peut-être encore plus ancienne. J'ai eu le plaisir de pouvoir descendre sous cette cathédrale, oui oui, en dessous. Au sein de la nef, on trouve sur le sol une rangée de bastaing, ceux-ci dissimulent un escalier permettant d'accéder sous le bâtiment où se trouve l'autel de pierre brut de l'église des origines, il pourrait dater du Xè siècle. C'est à J L Chavant que je dois ce plongeon qui m'a CroiseePlanramené aux origines de ce lieu de culte chrétien. Dans toutes églises ou cathédrales possédant un déambulatoire, pour parcourir " La Voie Royale ", il vous faut partir à  sénestre  ( gauche ). Sur le plan joint, il vous faudra suivre les flèches dans la partie bleu ( XIII é siècle ). Les moines lisant leurs bréviaires marchaient lentement, marquant un arrêt au centre de chaque croisée d'ogives, il est possible qu'il en fut de même pour les compagnons bâtisseurs ou du moins pour ceux possèdant cette connaissance.

En compagnie de mon groupe, je vais parcourir cette " Voie Royale " marquant l'arrêt quelques secondes à l'applomb de la croisée d'ogives; ( vous pouvez rester plus longtemps, mais attention au risque cardiaque que cela peut entrainer ), tous les participants de la visite l'ont fait. Une fois revenu à notre point de départ, les commentaires de tous étaient qu'ils avaient eu un ressenti plus où moins important, sauf pour le gros septique qui gonflait tout le monde depuis le matin, venu pour surveiller sa femme, ayant peur qu'elle se fasse embarquer dans une secte, lui partait du principe qu'ils étaient influencer par mes propos et rien d'autre. Il est vrai que l'influence mentale est tout à fait possible. Mais voilà au sein du groupe, il y avait un homme, appelons le Gérard, différent des autres, du fait qu'il était équipé d'un pacemaker, ce que j'ai appris par la suite. lui va me faire vivre une expérience comme je les aime. Quelques mois sont passés, j'ai oublié plus où moins cette balade, d'autres ont eu lieu depuis. Je suis bien tranquille dans mon jardin d'Ouroux où je réside. Voilà mon Gérard qui rapplique. Après paroles de politesse et poignées de mains en usage à cette époque. On rentre à la maison histoire de boire la bière de l'amitié. Gérard n'est pas venu me voir sans raison. Ce qu'il va me raconter est des plus intriguant. Il me dit être équipé d'un pacemaker " je l'apprends à ce moment là ", soumis à un suivi régulier par le centre qui a implanté le stimulateur cardiaque, histoire de surveiller son bon fonctionnement. Ce qu'il a fait début de semaine. Le suivi est composé d'un examen clinique et la réalisation d'un électrocardiogramme, mais surtout de l'interrogation du boitier de stimulation cardiaque à la fin de chaque contrôle, l'appareil qui interroge le stimulateur émet un rapport sur lequel figure toutes les informations relatives à la programmation du stimulateur. Et c'est là que ça devient interessant. Le chirurgien, à la lecture des données  va demander à Gérard ce qu'il faisait et où il se trouvait le jour X entre telle et telle heure, son rythme cardiaque enregistré par le pacemaker étant totalement différent pendant ce temps là de tous les rythmes cardiaques enregistrés sur les six mois entre les contrôles. Il se trouvait ce jour là et dans ce créneau horaire, dans la cathédrale St Jean. Cela va durer environ 45 mn, c'est à dire, le temps qu'il nous a fallu pour parcourir " La Voie Royale ". Une preuve incontestable que ces lieux ne sont pas innocents, ( essayer d'aller faire une balade à la Basilique Notre Dame d'Orcival dans le Puy-de-Dôme, vous conprendrez ce que je veux dire ). On ne peut pas faire mentir un pacemaker, d'autant que le contrôle sert aussi à vérifier le bon fonctinnement de l'appareil, celui-ci était en parfait état de marche. Il se passe vraiment quelque chose avec les énergies. Que tu le ressentes ou pas? Merci à toi Gérard qui ne t"appelle pas Gérard, si tu lis ce livre tu te reconnaîtras.

- 1- Incolore. Ce qui n'est pas tout à fait vrai, les énergies possèdent une couleur, variante en fonction du taux émis. Certaines personnes les perçoivent, mais pour le commun des mortels ce n'est pas forcément le cas.