Balade au néolithique
La quasi-totalité des dolmens Ardèchois se trouve situé dans le sud du département, appelé aussi Basse-Ardèche ou encore Bas-Vivarais. Les mégalithes de cette partie sont généralement de la période dite chalcolithique (âge du cuivre), 2600-1800 av JC. Bien que l'on s'accorde pour situer la fin du mégalithisme vers 2200 av JC.
Environ 750 dolmens ont été répertoriés en Ardèche, ils vont du mieux conservés aux plus pitoyables états. Certains répertoriés, il y a quelques années ont même disparu pour laisser place à des constructions modernes aux seins desquels, femmes, hommes, enfants, animaux, vivent, sur ces anciennes nécropoles. Le commun des mortels me dira "et alors?". Je
répondrais pour ma part "est-ce bien résonnable".
La presque totalité des dolmens se trouve implantés en terrain calcaire. Ce qui a facilité le travail des hommes du néolithique, prenant les matériaux sur place, mais ceux-ci étant relativement sensibles au gel, l'ont rendu fragile face aux temps qui passe. Les imbéciles et les méconnaissants ont fait le reste. Dans l'ouvrage "Dolmens de l'Ardèche" l'un des auteurs explique que les constructeurs préhistoriques ont fait prévaloir la facilité à la notion religieuse en se servant des failles naturelles pour implanter leurs dolmens. Ce qui est à la fois vrai et faux. Les failles naturelles sont particulièrement importantes pour le bon " fonctinnement" de notre dolmen. Ce qui est probablement étranger à la connaissance de notre archéologue. Il fait toutefois référence à l'orientation des dolmens, se reportant à l'influence Languedocienne de la civilisation des Ferrières, notamment pour l'entrée des " tombes" le plus souvent sud-est, sinon à l'est. Nous avons ici un rapport, non pas au soleil levant des équinoxes, mais aux cycles de Vénus, culte primordial des hommes du néolithique, notre archéo ne peut probablement pas le savoir, puisque pas enseigné dans les universités. Le culte de Vénus se retrouve dans les croyances anciennes, il nous est parvenu à travers le nombre 40 cité 101 fois dans la Bible et qui correspond au cycle Vénusien de 5 fois 8 ans, elle trace au cours de son cycle une étoile à 5 branches, plus connu sous le nom de pentagramme, qui symbolise l'homme au sein de l'univers (plus d'info sur le sujet dans mon prochain livre). Les hommes du néolithique possédaient une parfaite connaissance du cosmos, pour vous en convaincre, voir les travaux d'Alexander Thom, Lomas et Knigth (également dans mon livre).
Ce que notre auteur ne peut pas savoir ou ne se doute pas, c'est qu'un monument mégalithique, qu'il soit dolmen, menhir ou cercle de pierres, n'est jamais implanté au hasard. Ce qui explique qu'il est possible de trouver quelques fois des mégalithes posées en des lieux étranges, exemple celui de Montréal (07). On trouve sur ces pierres les mêmes énergies que dans les églises romanes. Ce qui explique, en partie, l'implantation de celle-ci en lieu et place des mégalithes.
Le dolmen-tumulus de Figère, est un exemple en ce qui concerne les énergies et l'orientation. Les
failles ne sont pas toutes orientées sud-est, nord-est ou est, peu sans faux. Par contre le dolmen lui, sera toujours orienté avec précision. Celui de Figère est sud-est, ce qui n'a aucun rapport avec le soleil d'équinoxe. Il correspond par contre au cheminement de Vénus, qui va ainsi "éclairer" l'intérieur du "tombeau" à un moment donné de l'année. Depuis toujours cette planète est apparentée au cycle de vie et à la transmigration des âmes, croyance qui semble être celle des hommes antiques. Rien ne le démontre avec certitude, mais rien ne prouve le contraire. Tous les dolmens ne sont pas lieux de sépultures, et ne se rattachent pas forcément au même culte, du moins dans la pratique. Il ne semble pas que nous ayons affaire à une "religion" dogmatique, mais probablement gnotique, au sens large du terme. L'orientation peut varier en fonction de l'époque et du personnage (chaman, prêtre?) à l'origine de son édification. Rentre aussi en ligne de compte le parcours de la terre, la précession des équinoxes, qui modifie quelque peu notre voûte céleste au fil des siècles, l'étoile polaire étant la première concernée. A ceux qui me feront remarquer très justement qu'il sera bien difficile pour Vénus d'éclairer l'intérieur du dolmen de Figère, rapport à la présence du tumulus, l'accès est par principe jamais obstrué, s'il le fût, c'est postérieur à l'édification.
Sur le plan, les relevés, démontrent la présence de réseaux solaires (sacrés), tous ce croisent sur l'axe du dolmen. S'il est très facile de contrôler et déplacer à volonté les réseaux, par contre il est impossible de le faire avec un cours d'eau (je parle d'une rivière), comme celle qui s'écoule à 13m de profondeur sous le tombeau, présence obligatoire en ces lieux, tout comme sous une église romane. Les sceptiques, ce qui est normal, peuvent vérifiés si existence de ce cours d'eau, il y a vraiment. Sa présence produisant une rupture dans le champ magnétique terrestre. Le matériel électronique approprié vous confirmera, ce que les baguettes et les forages me prouvent depuis 25 ans.